Luminescence Dating at C2RMF and Archaeology. La datation par luminescence au C2RMF et l’archéologie
Type de document : Archive ouverte | Datations « absolues » en archéologie : actes du 8e séminaire scientifique et technique de l’Inrap, 3-4 déc. 2024, Orsay
International audience.
Since 1974, the Research Department of the Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF), formerly the Laboratory of Research of French Museums, has housed a luminescence dating unit. Today, this unit is part of the broader Dating group, which also includes a radiocarbon laboratory and an archaeodendrometry laboratory. The luminescence dating unit develops methods such as thermoluminescence (TL) and optically stimulated luminescence (OSL) for cultural heritage objects, particularly those from the public collections of French museums. Our work primarily focuses on objects from old excavations that lack a known context, which often requires us to make several assumptions about the impact of the environment, leading to a degree of uncertainty in the results. The opportunity to conduct investigations at archaeological sites allows us to better understand the spatial and, to some extent, temporal evolution of the environment. It also enables us to study atypical contexts, such as riverbeds, helping us to refine our assumptions regarding environmental dosimetry. Additionally, working on archaeological sites allows us to explore new research challenges, such as the dating of unfired bricks—how can they be dated? What exactly is being dated? Are there favorable contexts for such analyses? Another important aspect is the strategy for sampling and analysis in the case of stratified sites. This includes considerations such as dating portable objects versus dating the contexts themselves, and determining the appropriate statistical methods to assess the lifespan of artifacts.
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Depuis 1974, le département Recherche du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (anciennement Laboratoire de Recherche des Musées de France) abrite une unité de datation par luminescence intégrée aujourd’hui au groupe Datation comprenant aussi un laboratoire de radiocarbone et un d’archéodendrométrie. Elle développe les méthodes de datation par luminescence (thermoluminescence et luminescence stimulée optiquement) aux objets du patrimoine culturel, notamment ceux des collections publiques des musées français. Nous intervenons donc essentiellement sur des objets issus d’anciennes fouilles en l’absence de contexte connu, ce qui nous conduit à faire un certain nombre d’hypothèses sur l’impact de l’environnement, engendrant une imprécision dans le résultat. La possibilité d’intervenir sur des sites archéologiques nous permet de mieux appréhender l’évolution spatiale et, dans une certaine mesure, temporelle du milieu, ou d’étudier des milieux atypiques comme le lit d’une rivière et, ainsi de mieux contraindre nos hypothèses sur la dosimétrie environnementale. C’est aussi l’occasion d’aborder de nouvelles problématiques, comme la datation des briques crues (comment les dater ? Que date-t-on ? Y a-t-il des contextes favorables ?) ou de s’intéresser à la stratégie d’échantillonnage et d’analyse dans le cas de sites stratifiés (datation des objets mobiliers et datation des contextes, quel traitement statistique pour évaluer la durée de vie des objets ?).
Citer la référence
Zink, Antoine , Porto, Elisa, Luminescence Dating at C2RMF and Archaeology. La datation par luminescence au C2RMF et l’archéologie, CCSD,
PARIS 4e (Paris, 75). Cathédrale Notre-Dame. Murs bahuts et pignons. Caractérisation des carottes de pierre prélevées après l’incendie du 15 avril 2019
PARIS 4e (Paris, 75). Cathédrale Notre-Dame, MH liste de 1862. Voûtes effondrées, caractérisation des carottes de pierre prélevées après l’incendie du 15 avril 2019