International audience.
L'histoire de la métallurgie extractive débute avec le cuivre. Malgré la rareté, des témoignages archéologiques, l'étude des sites d'extraction et notamment des déchets permet depuis peu de caractériser, au moins partiellement, les premiers procédés. Ainsi, on arrive aujourd'hui à documenter ce qui fut une véritable révolution au tout début de cette métallurgie, quand, d'une activité à faible production durant le Chalcolithique et le début de l'âge du Bronze, on passe progressivement à une véritable production de masse vers le milieu et la fin de l'âge du Bronze. Les premiers procédés sont non scorifiants, ils séparent mal le stérile du métal, et conduisent à des pertes importantes de. cuivre. Puis, en élevant les températures et/ou les conditions réductrices, et en contrôlant peu à peu la composition de la charge, on optimise la séparation scorie/métal pour aboutir progressivement à des chaînes opératoires quasi continues qui permettent d'augmenter drastiquement les cadences de production. Contrairement à ce que l'on pensait jusqu'à très récemment, ce changement de mode de production n'est pas lié à un changement de type de minerai de cuivre exploité : minerais oxydés et minerais sulfurés ont tous deux été traités dès les premières phases de l'histoire de. la métallurgie et continuent de l'être après la « révolution de l'âge du Bronze ».
MEXIQUE (Tamuín, état de San Luis Potosi). Site archéologique de Rancho Aserradero. Caractérisation des couches picturales rouges et bleues présentes sur un corpus de fragments de peintures murales préhispaniques
PARIS 4e (Paris, 75). Cathédrale Notre-Dame. Ancien jubé. Tests de consolidation effectués en vue de valider la méthodologie de l’intervention de mise en état pour étude des fragments du jubé