Saisir le LRMH
1. En amont de l’autorisation de travaux :
Seules les Directions Régionales des Affaires Culturelles (Conservations régionales des monuments historiques) et les chefs d’établissements des Musées de France dans le domaine des textiles, du bois et de la microbiologie (pôles mixtes) peuvent demander l’intervention du LRMH.
2. L’autorisation de travaux est donnée et le chantier est en cours :
L’architecte maître d’œuvre ou le restaurateur peut demander l’assistance technique du LRMH, pour préciser les protocoles d’intervention. La CRMH est prévenue de cette demande et reçoit copie de la réponse du LRMH.
1. Monuments appartenant à l’Etat à le LRMH réalise :
- - La mise à disposition de l’information scientifique et technique dont il dispose sur le monument.
- - Les études scientifiques et techniques complètes de caractérisation de matériaux ou de diagnostic.
- - L’analyse ponctuelle d'échantillons prélevés par le LRMH ou en accord avec le LRMH.
- - L’assistance à la mise au point de protocoles d’études scientifiques et techniques, qui pourront être réalisées par des laboratoires privés.
- - L’assistance à la mise au point de protocoles de restauration.
- - L’assistance au suivi scientifique et technique du chantier.
2. Monuments n’appartenant pas à l’Etat à le LRMH intervient dans le cadre de sa contribution au contrôle scientifique et technique de l’Etat et peut apporter l’assistance scientifique suivante :
- - La mise à disposition de l’information scientifique dont il dispose sur le monument.
- - Le pré‐diagnostic, réalisé sur place ou partiellement en laboratoire, nécessaire à l’établissement d’un programme d’étude scientifique et technique.
- - La rédaction de protocoles d’études scientifiques et techniques, qui serviront de base à la consultation de laboratoires privés.
- - L’évaluation des résultats des études scientifiques et techniques précitées et rédaction éventuelle de recommandations techniques.
- - L’assistance au suivi scientifique du chantier.
NB : Le LRMH ne prescrit pas ni ne labélise de produits, mais informe le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre des solutions qui semblent les plus adaptées au cas de figure.
Dans la mesure du possible, l'intervention du LRMH doit être prévue le plus en amont possible de manière à ce qu’il puisse contribuer à la définition du contenu des études scientifiques et techniques à prévoir.
Lorsqu'il s'agit d’œuvres difficilement accessibles (vitraux, peintures murales, sculptures en parties hautes), le LRMH interviendra lors de à la mise à disposition d’un échafaudage ou d’une nacelle.
Diffusion et valorisation
APRES L’ETUDE SCIENTIFIQUE ?
- Le LRMH peut assurer un suivi scientifique et technique des travaux, qu’il existe un comité de suivi ou non. En tout état de cause, il est souhaitable que le LRMH soit informé de la suite donnée à ses études et conseils ;
- Le LRMH archive et indexe, sur la base de données SYNAPSE, les études scientifiques et techniques faites par lui ou sous sa direction. Il est donc nécessaire de lui transmettre les résultats des études scientifiques et techniques commandées à des laboratoires extérieurs ;
- Dans le même but d’archivage, il serait souhaitable de prévoir un exemplaire du DDOE ou du rapport final du restaurateur pour le LRMH, lorsque celui-ci a participé à l’étude préalable.
COMMENT LE LRMH CHOISIT‐IL SES THEMATIQUES DE RECHERCHE ?
Le LRMH établit annuellement une programmation de ses thématiques de recherche, qu’il soumet pour avis à son conseil scientifique, présidé par le directeur général des patrimoines, et composé de scientifiques, maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrages et restaurateurs.Ses thématiques sont le plus souvent issues de ses expériences de terrain et sont destinées à mieux répondre aux interrogations des responsables du patrimoine. Elles s’organisent autour de 3 thématiques :- La connaissance des matériaux du patrimoine et de leurs altérations.
- L’évaluation des méthodes de conservation et de restauration.
- L’optimisation des techniques d’analyse et d’essai.
COMMENT LE LRMH DIFFUSE‐T‐IL SES RESULTATS ?
- Par ses notes scientifiques et rapports diffusés au demandeur et à la DRAC. Une copie est également adressée à la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine. Les rapports et les photographies associées sont indexés sur la base SYNAPSE ;
- Par des publications scientifiques, dans des revues spécialisées ou des actes de congrès. Leurs références sont également disponibles sur la base SYNAPSE ;
- Par des publications techniques destinées aux maîtres d’ouvrage et aux maîtres d’œuvre (les Cahiers techniques du Cercle des partenaires du patrimoine, le Manuel de conservation, restauration et création des vitraux, etc.) ;
- Par l’organisation de colloques ou journées techniques, souvent en liaison avec ICOMOS‐France, ou la Section française de l’institut international de conservation (SFIIC) ;
- Par la participation à des stages de formation à l’attention des professionnels du patrimoine (INP ou DG1).